Bivouaquer, retour sur une expérience inoubliable !
Notre premier bivouac, retour sur une expérience inoubliable !
Au début, j’avais nommé ce post le premier trek d’une non sportive, mais c’était avant de vivre tous ces moments.
Évidemment, je suis bien une « non sportive », ça il n’y a pas de doute, cependant, le bonheur intense que j’ai vécu va bien au delà d’une simple expérience de quelqu’un qui ne pratique aucun sport.
Et puis, je ne l’ai pas fait seule, mais évidemment avec mon homme.
Quel beau duo nous avons fait ! incroyable ! Un vrai binôme, fort quand l’un était faible, rassurant quand l’autre doutait ou encore motivant quand l’autre faiblissait.
Voici donc, notre retour, sur cette sublime aventure...
Le choix de notre destination :
Attention pour notre première expérience en bivouac, nous sommes restés en France, pas question pour nous de partir dans un trek XXL en tant que novices et de vivre une mauvaise expérience, voire de s’en dégoûter. Le but était de vivre une expérience à 2 sans guide donc pour une première expérience pas de contrée exotique ni de trek sur dix jours.
Faire un trek sur deux jours. Monter la montagne, bivouaquer et le lendemain redescendre, basique mais efficace.
Ainsi, après avoir scruté la météo jusqu’au dernier jour, nous avons choisi les Pyrénées plutôt que les Alpes qui offraient sur cette période une météo moins clémente.
Juste histoire encore une fois de ne pas vivre une vraie galère du style un orage, des pluies diluviennes, ....
Direction donc les Pyrénées ariégeoises.
Nous y voilà, le jour J au pied du MontCalm avec nos bâtons et nos sacs à dos bien remplis ( de trop) et emplis d’une motivation de fer.
Quelle ascension, entre chemins escarpés et rochers à escalader, ça grimpe vraiment raide, le dénivelé est impressionnant sur aussi peu de distance. Nous avons souffert, transpiré. L’ascension fut plus longue que les trois heures initialement prévues.
Plus de pauses, mais des paysages magnifiques gigantesques qui, à chaque fois que nos regards s’y posaient nous disent que le bonheur est en haut de la montagne.
A l’instant même où nos pieds se sont posés sur un sol plat et nos yeux sur ce lac, notre souffrance fut immédiatement envolée.
Apaisés, satisfaits, heureux, il ne nous restait plus qu’à nous trouver le coin idéal pour passer la nuit.
Nourrir son esprit :
Il est difficile de mettre des mots sur les sensations que nous avons eues.
Se poser devant ce lac avec en toile de fond les chaînes de montagnes nous a envahi d’une profonde sérénité, d’une plénitude totale.
Nous n’avions besoin de rien d’autre. Admirer.
Une nuit fraîche et un réveil à 7h par 4°C.
Un petit déjeuner vite avalé, il est déjà temps de tout replier, nos sacs à dos de nouveau remontés sur nos épaules, à 8H30, un dernier regard en arrière et hop nous attaquons la descente.
Retour au point de départ :
Descente attention aux articulations !
Pour ma part, j’ai toujours préféré monter, les descentes c’est assez traumatiques et fastidieux.
Et puis, déjà la nostalgie, nous envahie un peu. Mais pour autant, autour de nous toujours d’aussi beaux paysages forment notre horizon.
Je ne dis pas que je fus pas ravie de me délester de mon sac à dos mais j’étais encore un peu époustouflée d’avoir réussi ce défi. Tant que l'on a pas vécu une telle expérience on ne peut pas la ressentir.
L’amour de la montagne ...
La montagne nous adorons cela. Ces grandes étendues pratiquement vierges, ces paysages variés immenses, cette beauté si fragile et si dure à la fois. Partir à la montagne l’été, c’est le seul moyen que nous avons trouvé pour nous ancrer et recharger nos batteries pour le reste de l’année.
Pour autant, entre pratiquer la randonnée sur une journée et sur plusieurs jours ce n’est pas du tout la même organisation. Effectivement, entre partir avec un sac à dos rempli d’un simple pique-nique, d’eau, de bâtons de randonnée, et partir pour être en autonomie sur deux jours, il y a une différence importante.
Nous restions donc rêveurs des personnes que nous croisions entrain d’effectuer un trek.
Après de sublimes vacances en Bretagne en mode Tribu l'appel de la montagne a retenti alors cette année pourquoi pas nous ? Pourquoi ne pas franchir le cap d’une nuit en bivouac et se réveiller dans au cœur des montagnes ?
Une fois l’idée posée dans une de nos conversations, elle a rapidement germé, et immédiatement, je me suis prise à rêver de ce pari un peu fou à deux, c’était extrêmement enthousiasmant.
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La rêveuse, c’est moi :
Je suis donc naturellement devenue une addict des comptes Instagram relatant les parcours de ces trekkeuses et trekkers ( dont ceux qui m’ont le plus plu sont à découvrir après).
Toutefois, comme le dit l’adage : il faut rester humble devant la montagne.
Rêveuse mais non téméraire, je suis restée au stade d'une nuit en bivouac... la suite serait au prochain épisode.
Le concret, c’est mon homme :
Il est vrai que dans la concrétisation de ce projet, je me suis clairement laissée porter par mon homme, qui lui, avait déjà, pratiqué le bivouac en autonomie en haute montagne. Aucune crainte en terme de sécurité, de matériel ou encore d’organisation, de ce côté là nous sommes, grâce à lui, plutôt ceinture- bretelles.
Tout a été pesé, contrôlé, mesuré et vérifié.
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En deux mois, l'idée un peu folle de bivouaquer prend forme tout doucement.
Le matériel arrive petit à petit après des sélections minutieuses et des heures de lecture de commentaires techniques et d’avis d’internautes.
Sac à dos, de couchage, tente, popote, gourdes, réchaud, vêtements, nourriture, trousse minimaliste de toilette, de survie s’empilent et au fur et à mesure de leur empilement notre enthousiasme grandit.
Et maintenant :
Sûr, nous recommencerons,
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Partir avec un sac à dos plus léger : Nous ferons tout pour diminuer le poids de nos sacs car ça a vraiment été compliqué le second jour (surtout pour moi !) c'est clairement le nerf de la guerre pour profiter au maximum de son trek.
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Première fois que je découvre l'intérêt de faire du réellement envie de me (re)mettre au sport.... affaire à suivre !!!
Les sites à lire et à suivre avant de se lancer :
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